Passa ai contenuti principali

François commémore l'abandon de la messe en latin - 12 mars 2015


Note de la rédaction de La Porte Latine :
il est bien entendu que les commentaires repris dans la presse extérieure à la FSSPX
ne sont en aucun cas une quelconque adhésion à ce qui y est écrit par ailleurs.



Le pape Paul VI célèbre la messe en italien le premier dimanche de
carême, 7 mars 1965, à la paroisse de Tous-les-saints à Rome.

Le 7 mars 1965, le pape Paul VI disait pour la première fois la messe en italien [NDLR de LPL : voir la photo ci-dessus]. Son successeur, Fançois, a tenu à en célébrer, ce 7 mars, le 50e anniversaire dans l’église romaine, Ognissanti - tous les saints -, là même où cela eut lieu il y a un demi-siècle. Devait-on fêter cet événement ? Certes, le pape en est juge, mais son prédécesseur a dit cette messe-là, non pas dans un esprit festif mais comme la mort dans l’âme, déclarant :

« L’Eglise a fait un sacrifice en ce qui concerne sa propre langue, le latin, qui est une langue sacrée, belle, extrêmement expressive et élégante. Elle a fait le sacrifice de traditions séculaires et, surtout, de l’unité de langue entre ses divers peuples, pour le bien d’une plus grande universalité, le bien de tous. »

En somme, Paul VI énumérait toutes les raisons pour lesquelles nous aurions dû conserver le latin pour finalement conclure à son abandon.

Un « sacrifice », disait-il, ce qui est douloureux. D’autant plus que le Concile n’avait nullement voulu ce sacrifice, au contraire. La constitution sur la liturgie affirme : « L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. » Le vernaculaire - le français, chez nous - devait être l’exception et le latin continuer à être la règle. C’est le contraire qui s’est produit.

Le cardinal Ratzinger écrivait dans la préface à Se tourner vers le Seigneur :

« Pour le catholique pratiquant ordinaire, les changements les plus patents de la réforme liturgique semblent tenir en deux points : la disparition du latin et le fait d’avoir tourné les autels vers le peuple. Ceux qui liront les documents en référence seront surpris de constater qu’en vérité, ni l’un, ni l’autre ne se trouvent dans les décrets du Concile. »

C’est pourtant au nom de l’obéissance à Vatican II que l’on a imposé et aux clercs et aux fidèles, rétifs ou bouleversés, ces changements-là. Paul VI a pris acte de ce que la constitution sur la liturgie n’était pas observée et a donc ratifié ce que l’aile prétendument « marchante » de l’Eglise a imposé dans les faits ; comme ce sera le cas également, un peu plus tard, pour la communion dans la main.

La justification de ce coup de force contre cette « tradition séculaire » est pastorale. En comprenant plus clairement les paroles du rituel, la messe serait plus « attractive » et le peuple y participerait davantage en étant plus « actif ».

Peut-être qu’en 1965 on pouvait encore penser que, la messe étant désormais en français, ceux qui l’avaient désertée allaient y revenir et que d’autres, plus éloignés encore, seraient séduits par une messe dans la langue de tous les jours. Aujourd’hui, face à la cruelle réalité de la désertion de nos églises, de telles illusions ne sont plus permises. En 1962, à la veille du Concile, il y avait 34 % de pratiquants en France, en 2015 il y en a tout juste 4 %.


Autrement dit, de même que l’ouverture de l’Eglise au monde voulue par Vatican II a permis à plus de fidèles d’en sortir que d’incroyants d’y entrer, le passage du latin au français a réduit le nombre de pratiquants et ne les a pas multipliés.

GUY ROUVRAIS in Présent n° 8312 du 12 mars 2015


Commenti

Post popolari in questo blog

Il nuovo vescovo D'Ivrea Daniele Salera" tolleranza zero per chi si inginocchia alla comunione"!

Carissimi amici e lettori, che nella Chiesa contino i gesti, si è sempre saputo.  Ma a Ivrea ora contano soprattutto le posizioni. Quelle del corpo. Da qualche settimana, in diverse parrocchie, i fedeli che si inginocchiano per ricevere l’Ostia vengono sistematicamente saltati. Il messaggio è chiaro, il metodo pure: ti inginocchi? Non comunichi. La scena si è già vista più volte: il parroco si avvicina, Ostia in mano, e quando incontra un fedele inginocchiato... tira dritto. Nessuno dice nulla, ma tutti capiscono. Qualcuno si alza all’ultimo secondo per non fare la figura dell’eretico, altri restano lì, come statue di gesso, in ginocchio davanti all’altare e col vuoto tra le mani. Benvenuti nella nuova liturgia in salsa eporediese, dove non si sa bene cosa si prega, ma si sa benissimo come bisogna stare. La direttiva – perché di questo si tratta – non è scritta, non è firmata, non è motivata. Ma c’è. E gira. E viene fatta rispettare alla lettera, come certe leggi non dette dei regi...

LA PREGHIERA CONSEGNATA DALLA MADONNA STESSA (REGINA DEGLI ANGELI) PER INVIARE GLI ANGELI A SCONFIGGERE I DEMONI

Nel 1864, in Francia, la Madonna apparve a un prete e gli insegnò una potente preghiera per combattere e sconfiggere i poteri dell’inferno. Il 13 gennaio 1864, il beato padre Luis-Eduardo Cestac fu improvvisamente colpito da un raggio di luce divina. Vide dei demoni sparsi per tutta la terra, causando un’immensa confusione. Allo stesso tempo, ha avuto una visione della Vergine Maria. La Madonna le ha rivelato che in effetti il ​​potere dei demoni era stato scatenato in tutto il mondo e che più che mai era necessario pregare la Regina degli Angeli e chiederle di inviare le legioni dei santi angeli per combattere e sconfiggere poteri dell’inferno. “Madre mia”, disse il prete, “sei così gentile, perché non mandi questi angeli per te senza che nessuno te lo chieda?” “No”, rispose la Beata Vergine, “la preghiera è una condizione stabilita da Dio stesso per ottenere questa grazia”. “Allora, santissima Madre”, disse il prete, “insegnami come vuoi che ti venga chiesto!” Fu allora che il Beato ...

Non sparate su Leone XIV di Aldo Maria Valli

Leone XIV Carissimi amici e lettori, offriamo alla vostra attenzione questo articolo di Aldo Maria Valli che condividiamo pienamente. Carissimi amici, sappiate che 8 Maggio ero come tanti in piazza San Pietro, in attesa orante e inquieta per questa elezione. Quando Papa Leone XIV e apparso sulla loggia ho avvertito la carezza di Gesù per tutti noi. Il Signore ha ascoltato le nostre preghiere continuiamo a pregare vedrete che la Vergine Maria Madre della Chiesa lo condurrà per mano. Buona lettura e condivisione! A.diJ. di Aldo Maria Valli Cari amici di Duc in altum, nel campo tradizionalista c’è chi già sta facendo le pulci a papa Leone XIV passando al setaccio perfino le virgole e criticandolo per ogni sfumatura che possa anche lontanamente far supporre un segno di continuità con il pontificato bergogliano. Con la solita sincerità, devo dire che non condivido questo atteggiamento. L’esordio di Leone XIV mi è piaciuto. Mi è piaciuto il fatto che si sia presentato con mozzetta rossa ...