9 au 14 février 2015 : pèlerinage à Rome des dominicaines de Fanjeaux pour le 40° anniversaire de leur fondation
La congrégation des dominicaines du Saint Nom de Jésus de Fanjeaux organise du 9 au 14 février un pèlerinage d’action de grâces, à Rome, à l’occasion des quarante ans de sa fondation à Fanjeaux (France).
La congrégation a pour but l’éducation des jeunes filles en leur procurant un enseignement chrétien de qualité. La congrégation est composée de religieuses qui œuvrent aujourd’hui dans 8 écoles secondaires et 6 écoles primaires en France, en Allemagne et aux Etats-Unis. Dans ce pèlerinage, les religieuses sont accompagnées de leurs élèves au nombre de 950, et d’une centaine de professeurs et de parents.
C’est grâce à son attachement à la Messe tridentine et à la Tradition de l’Eglise que la congrégation a connu un tel développement tout au cours de ces quatre décennies. Aussi souhaite-t-elle rendre grâce, dans la Ville éternelle, à la divine Providence pour tous ses bienfaits.
Cette très florissante congrégation compte désormais plus de 200 religieuses qui tiennent des écoles de filles notamment en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, avec le souci de transmettre un réelle et profonde éducation catholique.
Ce pèlerinage, dans cette crise de l’Eglise qui dure, est un belle façon de montrer que le lien essentiel et nécessaire pour rester réellement attaché à la Rome éternelle est celui de la Foi intégrale.
Cette congrégation fut fondée par Mère Anne-Marie Simoulin décédée le 16 juin 2014. Cette religieuse au tempérament trempée était la prieure générale des dominicaines du Saint-Nom-de-Jésus de Toulouse.
Devant les conséquences catastrophiques du concile Vatican II, dont notamment la sécularisation à marche forcée des ordres religieux et l’abandon de l’habit et de la Tradition, elle ne peut qu’assister impuissante au délitement de sa congrégation.
Ne pouvant plus faire face aux injonctions des évêques progressistes, elle se décide à fonder une communauté traditionnelle en 1975 et fait appel à Mgr Lefebvre, fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
Elle sera l’une des principales opposantes à toute régularisation canonique avec des autorités romaines qui demeureraient modernistes ; «Nous ne pouvons plus traiter avec des évêques qui ont perdu la foi» dira-t-elle à Mgr Lefebvre en 1988.
Celui-ci remercia personnellement Mère Anne-Marie Simoulin de l’avoir aidé à choisir « l’opération survie » que constituèrent les sacres épiscopaux de 1988, lui affirmant que sa parole avait été déterminante dans son choix.
La congrégation remercie les autorités romaines de lui permettre l’entrée dans les basiliques, mais elle regrette que, malgré des demandes réitérées auprès de la Commission pontificale Ecclesia Dei, aucune église de Rome n’ait pu être mise à la disposition des pèlerins pour la célébration de la messe.
Religieuses et enfants, toutes prient pour que l’Eglise retrouve, avec sa Tradition bimillénaire, son rayonnement missionnaire à travers le monde.
Deo gratias !
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